compagnie maître guillaume

Association
36, Rue Francisco Ferrer
93170 Bagnolet
France

Présentation

Dans les années 1980, Francine Lancelot, directrice de Ris et Danceries, me demande de réunir et de coordonner musiciens et danseurs afin de réaliser le déroulement d’un bal Renaissance à Dijon. Cet événement est à la base de la création de la Compagnie Maître Guillaume. De parcours divers et de pratiques artistiques différentes, nous nous trouvons rassemblés autour de ces répertoires allant de la fin du XVème au début du XVIIème siècle.

Nous pratiquons la rencontre d’une reconstitution musicale avec la pratique de la danse, confrontation directe et expérience indispensable pour vivre cette musique.

Les recueils de danceries, les traités, les partitions sont les moyens, les outils de reconstruction et de transmission. Notre démarche depuis le début, est successivement une lecture des textes, une sélection, une pratique, une assimilation, une maturation enrichies par la pratique d’autres répertoires. Puis vient la création de cette musique, établie sur nos convictions esthétiques et nos personnalités.

En 2000 j'ouvre la porte à d'autres répertoires avec le disque « Maintenant... Musiques de la Renaissance et d'Ailleurs... » et depuis 2002 à des réalisations vocales.

La fonction première de ces musiques est de construire avec le public une “communauté-éphémère”, le temps d’un bal. Puis, sur un plus long terme, par l’acquisition de vocabulaires musicaux et corporels communs, l’échange va exister ;
le corps et l’esprit s’éduquer ; les rencontres entre les musiciens et les danseurs vont se vivre...
Dans son article les “imaginaires du bal”, Anne Nardin écrit :
« Lié au loisir, à la fête, le bal propose une rupture. Rupture dans le cours régulier du temps, rupture spatiale, le plus souvent, rupture quand aux codes et aux formes de la relation puisque, c’est essentiellement sur un mode corporel que la communication s’établit, rupture enfin à l’égard du réseau des relations dans lequel chacun se trouve pris [...]
Fête, liberté, ouverture, aventure, initiation, tentation, communion, le bal est porteur de toutes ces dimensions, de toutes ces expériences. C’est un événement individuel et collectif.
Et cet événement laisse des traces qui habitent l’imaginaire individuel comme l’imaginaire collectif. 
»

Les bals de la Compagnie Maître Guillaume ont invités à la danse des milliers de personnes dans des lieux aussi divers que l'Agora d'Evry, le Bateau Feu de Dunkerque, le château de Chambord, l'Espace Fraternité d'Aubervilliers, le Figuier Blanc avec le Conservatoire de Musique et de Danse d'Argenteuil...

Le festival de musique ancienne en 1984  dirigé par Jean-Louis Charbonnier nous commande un spectacle de danses et de musiques anciennes. Il n'était pas question pour moi de mettre sur scène le bal. Le spectacle et le bal étant des fonctions de la danse différentes. Je réalise donc des chorégraphies qui utilisent en le développant le vocabulaire transmis par l'Orchésographie (1588), dans un dialogue minutieux et sensible avec la musique. Cette écriture sera enrichie, diversifiée d'un spectacle à l'autre selon les danseurs et les musiciens porteurs  des projets : de la collaboration avec Jean Guizerix, Wilfride Piollet et Jean-Christophe Paré, pour « Gaillardement Vôtre » Nuit des Musiciens,  jusqu'à la rencontre avec les mimes Cécile Roussat et Julien Lubeck dans « D'où vient cela.. ».

Nos spectacles : Révérence Passagère,
Gaillardement vôtre, D'où Vient Cela, DuoS,
Orchéso ! Orchéso !, Six Voix Douze Pieds.

Après le spectacle « D'où vient cela » en novembre 2004 (à Vincennes), dans lequel j'avais ouvert la porte aux rencontres de plusieurs écritures chorégraphiques, un certain remue ménage a secoué la compagnie. Des départs, des arrivées...
Parmi celles-ci, deux danseurs contemporains rencontrés au CNSMDP, élèves puis stagiaires à mes côtés sur les rapports musiques/danses dans le cadre de leur perfectionnement :
Romain et Victor, tous deux également musiciens, curieux d'autres danses, d'autres répertoires.

Avec Romain, et la complicité du percussionniste Florent Tisseyre, nous créons en 2005  DuoS, pièce de 20 minutes, dans laquelle nous explorons un mode d'écriture basé sur les relations rythmiques entre la musique et de la danse. Cette collaboration est le point de départ de l'aventure de Six voix Douze Pieds : une écriture chorégraphique à trois voix - Romain, Sophie, Victor - basée sur la chanson de la danse et de sa rencontre avec la musique.

Depuis plusieurs années je me suis attachée à construire pour le bal un répertoire de danseries menées à la voix, avec la participation de Denis Lamoulère, de Pierre Delattre puis de Thomas Georget.

La rencontre avec Nicolas Rouzier et Joan-Francés Tisnèr, musiciens traditionnels, s'est faite autour de nos curiosités réciproques de découvrir d'autres univers, de les partager et de les développer.

Cette fonction ménétrière qui nous réunit, sous entend une connaissance et une pratique de la danse, et c'est sur cette polyvalence que vit la compagnie.

Sophie Rousseau, 2012



L'association

Raison Sociale
Association 1901
Siège social : 7 rue de Rungis, 75013 Paris

Bureau
Président : Christian Chabot
Secrétaire : Marion Bastien
Trésorier : Denis Lamoulère
Directrice artistique : Sophie Rousseau

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• soutenir par la cotisation le fonctionnement de la Compagnie, nous permettant de faire aboutir de nouveaux projets.
• profiter de réductions sur les prix d'entrée des événements organisés par la Compagnie et sur ses publications.
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