Le groupe commence son aventure sur scène en 1996. Avec son premier opus « An Naer O Nijal », sorti en 1999, il crée l’événement et impose un style nouveau sur la scène bretonne évolutive.
En 2001, le deuxième disque « Sarah ha Safar » marque une volonté d’ouverture. Les mélanges culturels musicaux et vocaux font leur apparition. Le résultat surprend encore, et séduit. WIG A WAG vient d’ouvrir les portes d’une nouvelle vague :la « World bretonne ».
En 2003, le groupe sort son album « Douar Iskis », issu d’une rencontre improbable mais réussie : Lico Da Silva, accordéoniste chromatique et chanteur, apporte avec lui sa culture Fado. Les duos de voix bretonne et portugaise répondent aux puissantes mezoueds tunisiennes.
En 2006, WIG A WAG affirme son identité musicale originale et sort un album éponyme aux couleurs plus rock, plus métissées, plus lyriques. Les bombardes, subois, saxophones, duduk arménien se frottent aux différentes cornemuses du monde. La batterie et des claviers tout droit sortis des 70’s imposent leurs présences. La voix chaleureuse de Loïc est rejointe par celle, puissante et étonnante, de Morgane Ji, chanteuse réunionnaise.
En 2009, « Ni Zo » (« Nous sommes »), 5ème opus du groupe, est l’affirmation d’une existence indéniable dans le panorama des musiques actuelles. Le disque est riche d’une multiplicité de timbres, d’arrangements soignés et d’un son alliant finesse et puissance.
C’est en puisant dans la culture ancestrale de la Bretagne que WIG A WAG constitue la base de ses créations. Partant de là, le groupe s’est aventuré pendant 13 années vers d’autres paysages musicaux. Il y eut un premier album de musique à danser, et quatre autres suivirent d’une musique plus métissée. Il y eut un premier printemps, celui de Bourges puis un premier Midem, celui de Cannes, un premier « in », celui de Lorient et une première chronique et ses quatre « Elfes » Télérama.
Aujourd’hui, avec en poche son carnet de voyage de 350 « Pass Artiste », le groupe WIG A WAG partage ce qu’il aime de la musique bretonne, déterminé plus que jamais à transmettre le bonheur qu’elle lui procure. Il le fait simplement, sur scène, avec ses armes de bois, de chair et de fer, pour vivre encore demain le mystère et la force de ses origines : le « concert à danser ».