L'EFFET DULOGIS

Ca ne pouvait pas durer...le calme dans l’immeuble je veux dire...quand ces deux quadragénaires co-locataires se sont installés en haut, tout ce qu’on connaissait de danseurs de bourrées, d’avant-deux et d’affranchis de la danse s’est mis à défiler dans la cage d’escalier la nuit, le jour et même le dimanche...

  Comme deux citoyens de la musique partageant depuis leur enfance le goût des autres quand ils dansent...armés d’un violon et d’un accordéon, tranquillement appuyés sur leurs cultures respective (Le Poitou, l’Auvergne) et sur leurs penchants communs pour une musique de caractère composée ou apprise des anciens, les voilà qui se re-trouvent comme ils s’étaient quittés. Des vrais gamins... qui vivent dans le partage de la musique et la spontanéité conférée par les danseurs qui mouillent la chemise sur le parquet.

Spécialistes du pas des bourrées, des avant-deux, des scottishs et autres danses pour frapper (le sol) ou parler (avec les mains), si l’envie de glisser son corps dans le son « pur acoustique » de leurs binious vous prend , la fièvre peut monter...