De la Crau, groupe marseillais aux influences inclassables et vagabondes, révèle par leur univers rock une poésie occitane aux mille visages.
Sam Karpienia chante un provençal rugueux et hors-sol distordu par des riffs de guitares électriques en boucle. Thomas Lippens martèle la transe à coups de percussions et de bois ferraillés. Manu Reymond fait grincer l’archet de sa contrebasse dans des séquences syncopées, comme les réminiscences d’une ancienne transe. Cette nouvelle démarche artistique ancre la culture occitane dans notre actualité.
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