Événement

Les Endimanchés 1

Le

3, Rue des Milads
La Grande Boutique

56630 Langonnet
France

Prix : Gratuit


Programme

15h > Vernissage de l’installation

Visite et performance avec Cécile Borne, Fiona Houez, Véronique Favarel et Carole Paimpol (danseuses).

16h > La Grande Loterie avec Pauline Willerval

La règle du jeu est simple : des musiciennes et musiciens de tous horizons, de tous styles, de toutes générations, tiré.e.s au sort in situ, sont invité.e.s à jouer ensemble ce qu’ils.elles veulent…
Cette année, c’est Pauline Willerval qui prend les commandes !

LES INDIGÈNES DU 7ÈME CONTINENT

De Cécile Borne, plasticienne et chorégraphe, Douarnenez.

Artiste dont l’univers poétique noue le mouvement, la matière, l’image et le son, Cécile Borne présente ici une nouvelle installation issue de ses collectes de déchets plastiques sur les grèves. Dans son sillon, suit une joyeuse troupe de Douarnenez avec qui elle collabore, entre autre, au sein de Korriged Is, cercle celtique de Douarnenez.
Avec elle, Les Endimanchés seront une nouvelle fois ce carrefour pluridisciplinaire, où règne l’improbable, l’inédit, l’éphémère : un moment précieux !

Fiction ethnographique plastique
« Pendant vingt ans j’ai récolté ces fragments textiles sur les côtes de Bretagne et d’ailleurs. J’ai écarté de mon regard le plastique, pourtant bien présent sur le rivage. Cette matière particulièrement indésirable ne m’inspirait pas. Puis, il a fallu me rendre à l’évidence : je ne pouvais plus faire comme si ce n’était pas là. Il fallait que je porte un regard sur cette réalité. Ce déchet avait aussi des choses à dire. C’est de ce nouveau regard qu’ont émergé Les Indigènes du 7ème continent.
Ce peuple habite les contrées plastiques et nous renvoie à notre inconséquence. Sa présence est le miroir de notre surconsommation galopante et de notre incapacité à gérer les déchets. Dans cette installation, le visiteur est invité à circuler entre objets, images, vidéos, pointes d’écoutes audios, abstractions géométriques répétitives, accumulations étranges, mouvances organiques, détournements de fonds marins, appropriations plastiques. Il chemine à la rencontre de ce peuple, né de notre saturation consumériste. »
Cécile Borne