Du au
87-89, Rue Pierre VoyantPrix : 35€/115€
Réservation conseillée
Cette année, nous aurons le plaisir de passer 2 jours avec Lucie Périer qui animera le stage de whistle, Zsófi Várkonyi pour le stage de violon, Pierre Cadoret pour le stage de flûte, et Alice Mottet-Lanaud pour les danses de céilí (bal irlandais) et de set dancing !
Issue d’une famille de musiciens férus de musique irlandaise, Lucie définit la musique irlandaise comme « sa langue musicale maternelle ». Née à Saint-Lô en Normandie, le parcours musical de Lucie est intimement liée à l’histoire de l’Hôpital Irlandais installé dans sa ville natale après les bombardements de 1944 : un lien peu connu mais que ses parents, Jacqueline Fontanel et Christian Périer, n’ont cessé de faire perdurer à travers leur passion pour la musique irlandaise, qu’ils transmettent inévitablement à leur fille.
Son « style fluide, délié et richement ornementé » (Jean-Michel Veillon) fait d’elle une flûtiste reconnue en France mais aussi en Irlande. Robert McMillen évoque « ses formidable talents musicaux » dans un article paru dans The Irish News en décembre 2018 et Ian Friedmann la compare à Brian Finnegan dans The Readifolk Radio Show, juillet 2014 : «flute player Lucie Périer is exceptionnally good and reminds us of Brian Finnegan, one of the best flute players in Ireland ».
Flûtiste « anémochore », elle s’envole en 2017 pour la Nouvelle-Calédonie où elle se produit à un rythme soutenu pendant 1 an, aux côtés de musiciens tels que la chanteuse brésilienne Rosi Garrido, le violoncelliste Jérôme Marchand au sein du trio de musique bretonne « Keveiled » mais aussi en duo de musique irlandaise avec son compagnon Nicolas Delatouche. Elle devient également une professeure de flûte recherchée et créé sa propre école de musiques traditionnelles, L’École Anémochore.En 2019, l’album Apples In Winter voit le jour en duo avec le violoniste breton Orwin Hébert. Le duo complice, qui s’était fait remarquer en 2017 par son «concert improvisé à la Chapelle de Saint-Malo de Phily», réalise un «album de fort belle facture qui n’a pas grand chose à envier aux musiciens irlandais eux-mêmes», écrit Philippe Cousin, et qui est «un excellent remède à écouter» écrit encore Grainne McCool dans Irish Music Magazine.
Aujourd’hui installée dans le Jura, Lucie poursuit ses projets musicaux autour de la musique irlandaise avec les groupes Flinn, Lucie Périer & Her Big (Hus)Band mais aussi avec le groupe Kongo Yélé dont la musique s’inspire de l’univers Mandingue à travers les compositions de Madou Mounkoro.
A partir d’airs de danse du répertoire irlandais (jig, reel, polka, hornpipe), Lucie abordera les techniques spécifiques de l’instrument et du style irlandais : souffle et justesse, articulation et phrasé, accentuation et ornementations.
Les morceaux que Lucie aura sélectionnés seront envoyés à l’avance par mail, au format audio avec 1 version à vitesse « normale » et une version à vitesse lente pour faciliter l’apprentissage pendant le stage, ainsi qu’une vidéo de référence pour s’inspirer de l’interprétation des musiciens irlandais, et échanger sur les différents styles.
Les stagiaires peuvent bien sûr proposer des airs de leur répertoire qu’ils souhaitent « améliorer » : Lucie pourra ainsi proposer des pistes de travail adaptées à chaque participant.
Enfin, nous essaierons d’apprendre un (voire plusieurs !) morceau en commun avec les stagiaires de violon et de flûte pour jouer toutes et tous ensemble au cours de la session du samedi soir !
Tin whistles et low whistles en Ré (D).
Être capable de jouer une mélodie simple et connaître le nom des notes de l’instrument pour faciliter la transmission à l’oreille.
Pierre Cadoret débute l’apprentissage du tin-whistle en famille à l’âge de 9 ans. Quelques années plus tard, il découvre le répertoire breton qu’il joue à la bombarde, au biniou kozh puis à la flûte traversière en bois. S’en suivent 10 années consacrées à la musique bretonne à danser au sein de différentes formations (A Dreuz, Korriged Ys, Taol Esa, Majan…).
Il ne délaisse pas pour autant le répertoire irlandais qu’il pratique régulièrement dans les bars aux quatre coins de la Bretagne.
Après un séjour d’un an à Galway, moult-es sessions et rencontres musicales de tous styles, Pierre revient s’installer à Rennes. C’est la naissance du groupe Poppy Seeds, une aventure irlandaise de 12 ans et 4 albums dont le dernier, Arís, sort tout juste cette année.
Le programme du stage sera centré sur l’apprentissage de quelques tunes du répertoire traditionnel irlandais.
Un morceau sera envoyé en amont et perfectionné durant le stage.
Nous travaillerons exclusivement à l’oreille (sans partition).
Certains morceaux seront communs aux autres ateliers afin que nous puissions les jouer tous ensemble.
En s’appuyant sur les morceaux travaillés, je vous propose d’aborder les aspects techniques propres à la flûte traversière (respiration, posture, son) ainsi qu’au style de jeu traditionnel irlandais (rythmique, ornements, variations).
Nous ferons également plusieurs écoutes (flûtistes et groupes) et je pourrai enregistrer quelques morceaux supplémentaires pour les motivé.es en fin de week-end.
Hâte de partager ce moment avec vous !
Être capable de jouer un morceau simple à la flûte traversière. Les flûtes métal sont également les bienvenues. Aucune notion de solfège n’est nécessaire. Prévoir de quoi enregistrer.
Zsófi Várkonyi a appris la musique dans son pays natal, la Hongrie, auprès de musiciens locaux et de passage. Bien qu’elle pratique plusieurs instruments et s’intéresse à des traditions musicales diverses, elle s’est spécialisée dans le violon irlandais depuis une vingtaine d’années. Actuellement vivant en Auvergne, elle est membre de l’association des Brayauds. Elle fait partie de plusieurs groupes de musique traditionnelle irlandaise comme Hop Corner, Tabak, Deas, Bolcán et Lemon Sole, et des groupes de bal trad La Contrebande et Grain.
Autour d’un répertoire traditionnel irlandais, nous allons nous concentrer sur les éléments de style qui permettent de « sonner irlandais » : phrasé, accentuation, dynamiques de coups d’archets et ornementation spécifiques à cette musique, selon les différents types de morceaux.
Dans la mesure du possible, au moins une partie du répertoire abordé sera communiqué à l’avance en format son pour les stagiaires, afin de réserver le temps de l’atelier au travail musical effectif, plutôt qu’à l’apprentissage des mélodies.
Ouvert aux violonistes ayant quelques années de pratique. Il n’est pas obligatoire d’avoir déjà abordé la musique irlandaise mais il faut être un minimum à l’aise sur son instrument pour pouvoir jouer ce répertoire à un tempo moyen, en appliquant de l’ornementation. Être capable d’apprendre des mélodies à l’oreille car aucun support écrit ne sera utilisé lors du stage.
Alice a fait la rencontre de la danse traditionnelle il y a presque 20 ans. Après avoir écumé les bals folk, elle a découvert la danse irlandaise en stage. Assez vite, le répertoire irlandais, porté par les rythmes joyeux et entraînants de la musique et de la danse, est devenu un de ses favoris. Elle donne régulièrement des cours de set dancing, et anime ponctuellement des céilí.
Pour ce stage, Alice vous propose une thématique différente sur chaque journée. Un mini-céilí animé par les profs des stages instrumentaux aura lieu le samedi en fin d’après-midi !
Les danses de céilí sont des danses conviviales collectives, elles peuvent se danser en colonnes grandes ou petites, par 2, par 4, en cercle… Elles sont facilement accessibles à tout le monde.
Pas toutes originaires d’Irlande où seulement une trentaine de danses ont été répertoriées, ces danses sont faites pour se rencontrer, être en groupe.
Pré-requis : Il n’y a pas de niveau requis pour participer à cette première journée, tout le monde est le bienvenu ! Alors n’ayez pas peur, faites signe à vos ami.es, à votre famille et venez partager un moment convivial et dansant !
Pour avoir une idée de ce que sont les danses irlandaises de céilí, vous pouvez jeter un œil ici : https://jointhedance.fr/ceili-dancing/ ou sur la vidéo ci-dessous !
Le set dancing, descendant des quadrilles français, se danse le plus généralement à 8 : 4 couples disposés en carré. Un set sauf exceptions est composé de plusieurs parties elles-mêmes composées d’un enchaînement précis de figures plus ou moins complexes. Et puisqu’une vidéo est plus parlante que de long discours :
Maîtrise du pas de polka.
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