Projection-conférence : « Le chant diphonique mongol » - par Johanni Curtet
> Mercredi 18 mars à 20:00, au Fort Gibron - Correns (entrée libre)
Organisé par : Le CHANTIER - Centre de création des nouvelles musiques traditionnelles & musiques du monde - à l'occasion de la résidence de création du trio Meïkhâneh.
Projection du film « Maîtres de chant diphonique », de J.F. Castell (2010)
Johanni Curtet est musicien, diphoneur et ethnomusicologue, spécialisé dans le khöömii (chant diphonique mongol). Ses recherches l’ont amené jusqu’en Mongolie pour apprendre la langue et la culture mongoles. (Lire la suite : http://www.le-chantier.com )
- Projection-Conférence : Mercredi 18 mars, 20h00, Fort Gibron, CORRENS (entrée libre - réservations au Chantier : 04 94 59 56 49)
A noter aussi :
- Étape musicale - Concert : Vendredi 20 mars, 20h30, Fort Gibron, CORRENS
INFOS/RESERVATIONS >> http://www.le-chantier.com // tél : 04 94 59 56 49
On localise le chant diphonique khöömii dans plusieurs parties du monde et notamment en Asie centrale, dans les montagnes de lʻAltaï. En Mongolie, plusieurs groupes ethniques, tels que les khalkh, touva, altai uriankhai, zakhchin et bayad, pratiquent le chant diphonique à lʻheure actuelle. « Khöömii » est un terme générique qui définit la technique vocale d’une seule personne superposant intentionnellement plusieurs sons simultanément avec sa voix, mais principalement deux sons distincts : une mélodie d’harmoniques chantée au-dessus d’un son fondamental appelé "bourdon". Les harmoniques viennent du bourdon vocal et sont extraites (ou "rendues possible") grâce à une pression simultanée du pharynx et du diaphragme. Pour effectuer une mélodie d’harmoniques, le chanteur, ou "khöömiich", déplace sa langue à lʻintérieur de sa bouche. Les techniques de modulation de la langue sont nombreuses. En mongol, "Khöömii" signifie littéralement "pharynx". Il est pratiqué par les hommes le plus souvent, mais aussi par les femmes depuis deux générations. On trouve en Mongolie une multitude de techniques. Elles se regroupent sous deux styles principaux : le kharkhiraa (khöömii profond) et lʻisgeree khöömii (khöömii sifflé).
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