Du au
Roseraie du Val-de-MarnePrix : Entrée libre
Restauration : oui
Samedi 1er Juin 2013 - 17h : Söndörgö (Hongrie)
Dimanche 2 juin 2013 - 15h : M.Duplessy et les 3 violons du monde
Dimanche 2 juin 2013 - 17h : Mei Li De Dao (Taïwan)
Samedi 8 juin 2013 - 17h : Papier d'Arménies
Dimanche 9 juin 2013 - 15h : Stelios Petrakis Cretan Quartet (Grèce)
Dimanche 9 juin 2013 - 17h : Canzoniere Grecanico Salentino (Italie)
Pas de thématique stricte pour cette onzième édition du festival Parfums de Musiques, mais toujours l’idée de suivre très librement un fil d’Ariane pour tisser les étapes d’un parcours musical qui invite cette année le public de la Roseraie à un aller-retour entre Europe et Asie.
Le premier week-end le voyage commencera avec le groupe Söndörgö en Hongrie ; ce pays dont le compositeur et ethnomusicologue Zoltan Kodaly a dit qu’il « constituait la branche extrême de l’arbre millénaire de la grande culture musicale eurasienne, qui prend racine dans l’âme des populations vivant de la Chine à la Mer Noire en passant par l’Asie centrale ». Puis c’est Mathias Duplessy et les 3 violons du Monde qui, en explorant les consonances des vièles indiennes, mongoles et chinoises, feront office de passeurs vers un orient plus extrême où l’ensemble Mei Li De Dao puise des trésors insoupçonnés dans le riche vivier des traditions musicales chinoises que constitue Taïwan.
Le second week-end c’est le groupe Papiers d’Arménies qui nous ramènera à travers l’Asie centrale pour un voyage musical qui prend sa source dans les traditions populaires du Caucase et suit l’exode de la diaspora arménienne jusqu’en Grèce. Puis Stelios Petrakis prendra le relai pour nous présenter les sonorités délicatement ciselées de la musique crétoise, qui pourrait constituer une synthèse des cultures musicales du bassin méditerranéen. Enfin, nous nous arrêterons à l’extrémité sud de l’Italie pour découvrir avec le Canzoniere Grecanico Salentino une musique et une danse ancestrales dont les transes étaient censées guérir de la piqûre de l’araignée noire.
Nous ferons ce voyage au son d’instruments qui tout en ayant évolué dans des répertoires différents appartiennent à des familles identiques : tamboura hongroise, pipa chinoise, bouzouki grec, laouto crétois d’une part ; vièle mongole, erhu chinois, sarangi indien, kamantcha arménienne, lyra crétoise et violon italien d’autre part. Ces origines communes révèlent les liens tacites qui unissent ces musiques et les influences mutuelles qu’elles ont échangées au gré des déplacements volontaires ou involontaires des artistes qui les ont colportées.
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